La paternité chrétienne

24 X 2021 – 30° Dimanche

Jérémie 31, 7-9

Hébreux 5, 1-6

Marc 10, 46-52

AELF

«On a dit à juste titre que la révélation de la paternité divine était le sommet de l’Évangile, et par suite de la Bible tout entière». L. Bouyer, La Bible et l’Évangile

«On peut dire en conclusion que la Maternité virginale de Marie apparaît comme la plus haute réalisation des possibilités offertes à l’humanité par la grâce divine, tout comme la paternité de Dieu est la révélation suprême de la divinité». L. Bouyer, Le trône de la Sagesse

«Il n’y a de tradition (du latin tradere : « livrer »), de transmission, de vie pleinement donnée, qu’en tant que l’enfant est libéré par le père lui-même : qu’en tant qu’il est, par lui, livré (paradidomi dans le texte grec de la Bible) au monde. Théologiquement, le Fils, livré aux Juifs par Judas, puis aux Romains par les Juifs, est plus originairement livré par le Père aux mains des hommes, en vue de leur salut. Le patriarcat, c’est l’enfant comme possession du père. La paternité, dont il se pourrait bien que son ère commence à peine, c’est le père qui dé-livre l’enfant. C’est en ce sens peut-être qu’un âge proprement chrétien qui commence : fin du patriarcat païen, dont le modèle romain est connu de tous, et commencement balbutiant d’une compréhension plus profonde de ce que Dieu, comme Père, veut pour l’homme». M. Steffens, Le Nouvel Âge des Pères, 2015